La médecine de l’enfant et la santé mentale victimes collatérales du gel des tarifs conventionnels
Le Président de la République et le gouvernement avaient pourtant annoncé que la santé de l’enfant était une préoccupation et « voulait redonner de l’élan au secteur » (lancement d’un plan de santé de l’enfant) tout comme « ces dernières années nos jeunes ont vécu une transformation : climat , terrorisme, réseaux sociaux, covid dans un contexte d’anxiété généralisée »
» Nous avons aujourd’hui un problème de santé qui touche nos enfants et nos adolescents »
Il en est de même pour les psychiatres à qui le Ministre chargé de la Santé déclarait « Nous devons à la psychiatrie une réparation » lors de l’annonce de son plan psychiatrie le 11 juin.
Mais le gel des revalorisations tarifaires des honoraires conventionnels prévues au 1er juillet vient essentiellement impacter les médecins qui prennent en charge les enfants, pédiatres et pédopsychiatres.
Bien que prenant en charge le futur de notre nation, nous sommes parmi les médecins les moins honorés et ces revalorisations étaient un début de rattrapage. Le mal-être de nos enfants et adolescents, les troubles neurodéveloppementaux, les pathologies chroniques rendent nos consultations de plus en plus longues et complexes.
Dans ces conditions nos spécialités sont de moins en moins attractives malgré le besoin croissant de la population. Et l’accès aux soins est donc de plus en plus difficile.
Bien sûr, nous comprenons les contraintes actuelles liées au problème des finances publiques, mais est-ce aux médecins d’enfants, pédiatres et psychiatres, prenant en charge les populations les plus vulnérables d’en subir les conséquences ?
Nos honoraires ne sont pourtant pas une dépense à perte puisque nos soins permettront d’éviter beaucoup de coûts directs et indirects dans le futur.
Contacts Presse
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- Dr Elie Winter Président de l’AFPEP-SNPP 06 73 24 21 47