L’anesthésie-réanimation

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Après la rupture conventionnelle : quelles priorités pour l’anesthésie-réanimation ?

Revendications principales : 

  • les revendications globales sur les consultations et les conditions de reprises sont les mêmes que pour les autres spécialités.
  • Concernant les actes techniques, tout retard pris impacte fortement les revenus des praticiens en raison de l’évolution du cout de la pratique. Lors de la création de la CCAM technique il était prévu un indicateur révisable annuellement sur le même modèle que le GHS pour les établissements. Il devrait être possible de fonctionner sur le même modèle ou avec une révision de base automatique.
  • Il est également nécessaire de revaloriser la permanence des soins qui est une activité pénible à charge élevée et qui est aujourd’hui particulièrement peu valorisée. Le COVID avait permis certaines améliorations par le biais des ARS notamment. C’est encore plus criant pour les réanimations qui fonctionnent avec un forfait 24 heures qui n’a jamais été revalorisé et très peu de cotation d’actes possibles. Il est également demandé de créer une consultation spécialisée en réanimation pour l’accompagnement des familles.
  • Le contrat d’engagement territorial s’il promet des revalorisations certaines est dans sa forme actuel un contrat d’exclusion voir d’incitation au déconventionnement . La CPAM doit le rendre bien plus accessible, moins administré, permettant d’inclure 80% des praticiens qui le souhaitent.

L’action de l’anesthésie-réanimation au niveau populationnel et pour l’accès aux soins :

  • Ces 10 dernières années, l’anesthésie réanimation a fait sa révolution en passant de 8 à 12 millions d’actes annuels en développant le travail aidé (assistants médicaux dans les consultations) et la délégation de tache ou l’IADE sous le contrôle exclusif de l’anesthésiste.
  • 30% des anesthésistes libéraux employant 10% des IADES réalisent aujourd’hui 70% des actes ambulatoires et plus de 55% des actes avec hospitalisation.
  • Comme pour l’ophtalmologie il est possible de s’inspirer de ces modèles pour les autres spécialités sans tomber dans les travers d’une chasse au plus grand nombre d’actes.
  • Il est paradoxal que la certification en équipe soit valorisante dans la démarche d’accréditation de l’établissement et pas pour le praticien lui-même. Piste à évoquer et à développer pour la définition de l’équipe de soins spécialisée. C’est aussi une façon de lutter contre le transfert de tache et le retard de prise en charge médical inhérent.

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