Comparatif des programmes présidentiels pour la santé
Nous avons commencé à collecter les programmes des candidats à l’élection présidentielle, de manière à faciliter la comparaison entre leurs propositions pour la Santé.
L’Hôpital public reste au centre de toutes les préoccupations. Il n’y a pas grand chose sur la médecine spécialisée libérale.
Les candidats sont classés par ordre alphabétique. Les informations sont reprises des sites officiels de campagne des candidats.
Nathalie ARTHAUD (Force Ouvrière)
Aucune mesure santé dans son programme officiel.
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
François ASSELINEAU (Union Populaire Républicaine)
- Hausse des rémunérations salariales
- Interdire la privatisation de la sécurité sociale et des services stratégiques de santé, renforcer pratiques préventives et fin au déremboursement
- Augmentation de 15 % du budget de l’hôpital : plus de 80 % sera affecté à la création de lits et de postes de soignants. Objectif : 265 000 lits dont 25 000 lits de soins critiques (surveillance continue, réanimation, soins intensifs)
- Création d’un grand pôle public national de recherche pharmaceutique et de production de médicaments (regroupement d’institutions publiques de recherche et de laboratoires privés totalement ou partiellement nationalisés)
- Majoration de 20% sur les actes des médecins en désert médical (après une cartographie), prise en charge par l’Assurance maladie obligatoire
- Majoration sur la fermeture d’hôpitaux publics et maternités dans les territoires
- Interdiction des rémunérations des médecins et professeurs de l’hôpital public par des laboratoires pharmaceutiques
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Nicolas DUPONT-AIGNAN (Debout la France)
Sauver l’hôpital public :
- Personnel et lits :12 000 places dans les études de médecine, arrêter les fermetures de lits et doubler les lits en réanimation avec personnel qualifié, ouvrir un établissement de santé par département,
- Attractivité et financement : lancer un plan quinquennal d’investissement et renforcer l’attractivité (zéro poste non pourvu), primes sur la pénibilité, renforcer la sécurité, fin de la T2A, développer des structures de soins palliatifs, systèmes d’agrément stricts pour les médecins étrangers et renforcement des contrôles des équivalences, organiser l’intégration harmonieuse des cliniques dans les parcours de soin, sans distorsion ni blocage bureaucratique.
Conforter la médecine de ville :
- Bourse pour les étudiants en médecine avec un engagement à l’installation en zone sous-dotée pendant leurs 5 premières années, simplifier et dématérialiser l’ensemble des tâches administratives des médecins, améliorer la couverture sociale des praticiens de santé féminins en congé maternité et permettre une couverture sociale des accidents de travail des professionnels libéraux, favoriser l’implantation des maisons de santé, organiser et systématiser des consultations avancées de généralistes et spécialistes venant des zones bien dotées vers des zones sous-médicalisées, par exemple une fois par semaine, avec frais de fonctionnement et transport, pris en charge, développer le système de camions mobiles de santé
Renforcer la prévention
Reconstruire la médecine scolaire, rembourser l’homéopathie, campagnes de prévention sur la malbouffe, etc.
Réorganiser le système de système de santé
- Lutter contre les gaspillages et redéployer les crédits pour mieux faire face aux besoins : stock massif de fournitures nécessaires en cas de crise, préparer plans de réponse aux crises
- Supprimer le système des ARS et les remplacer par des directions départementales sous l’autorité du préfet, plus proches du terrain, limitant l’échelon régional à un rôle de coordination
- Supprimer Santé publique France au profit d’une organisation intégrée du ministère,
- Amplifier la création de nouveaux métiers de la santé, reconnus par des diplômes, qui soulage la surcharge de travail des médecins, et qui permette des évolutions de carrière, développer le rôle des pharmaciens pour décharger les médecins de certains examens simples qui pourraient être facilement et rapidement réalisés en officine.
- Assurer le financement public pérenne du système, et lutter contre la fraude : fixer une progression raisonnable de l’ONDAM, reprise de la dette hospitalière par l’état, etc.
Dépendance :
- Favoriser le maintien à domicile des personnes âgées, doter les EHPAD des moyens de fonctionnement permettant aux résidants de vivre dans de bonnes conditions, valoriser et faciliter la vie des aidants, consolider la branche dépendance de la sécurité sociale et lui assurer un financement pérenne
Handicap :
- Revalorisation du pouvoir d’achat et la simplification de l’accès aux droits (revalorisation AAH), les aidants, l’insertion dans le marché du travail, l’accessibilité, la scolarisation des enfants en situation de Handicap
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Anne HIDALGO (Parti Socialiste)
➔ Consolider le rôle de l’hôpital public comme pilier de la santé des Français :
- Plutôt contre la T2A (mise en place d’une dotation), fin de l’ONDAM (mise en place d’Objectifs Nationaux de Santé Publique (ONSP) débattus avant la LFSS) de la population desservie.
- Renforcer l’implication des acteurs de santé, des élus locaux, des représentants des usagers et des citoyens à la définition des besoins et ONSP
- Soulager les urgences grâce à la mise en place de permanence par les médecins libéraux (principalement le week-end)
➔ Déserts médicaux :
- Accroître les capacités d’accueil des facultés (jusqu’à 15 000 nouveaux médecins par an, 1 250 sages-femmes , 25 000 IDE et aides-soignants, 5 000 logisticiens, techniciens et agents hospitaliers
- Revalorisation de la rémunération et des carrières pour rendre les métiers de l’hôpital à nouveau attractifs.
- Créer une année de professionnalisation comme médecin-assistant dans les déserts médicaux assortie d’un encadrement par des médecins maîtres de stage et rémunération à la hauteur. Les modalités pratiques de l’accueil (logement, moyens mobilité) seront gérées par les départements. Objectif : 4 à 8 000 médecins dans ces territoires.
➔ Donner la priorité à la santé publique et à la prévention
- Lancer une politique de Santé publique, associer collectivités territoriales et les instances de démocratie sanitaire, grand plan de prévention et de prise en charge des maladies chroniques, mobilier pour tous les leviers (environnement, alimentation, scolaire, etc.),
- Faire de la santé mentale la grande cause du quinquennat, le burnout sera reconnu comme une maladie professionnelle.
- Rétablissement des CHSCT
➔ Perte d’autonomie :
- Intégrer une dimension « bien vieillir » et prévention de la perte d’autonomie dans les politiques publiques, donner du contenu à la 5e branche avec un service public d’accompagnement de la perte d’autonomie, revaloriser l’APA, augmenter la présence humaine dans les EHPAD, déployer un plan de formation et de recrutement pour les métiers du grand âge, mise en place d’un guichet unique
➔ Handicap
- Doter les AESH d’un statut pérenne, renforcer la formation du personnel de l’Éducation nationale autour du projet d’école inclusive, œuvrer pour l’accessibilité universelle, mener à son terme l’individualisation de l’AAH
➔ Créer un service public de la petite enfance
➔ Offrir le choix d’une fin de vie digne :
- Proposer une nouvelle loi sur trois principes : le respect absolu de la volonté du patient (directives anticipées) ; soins palliatifs humains, de qualité, le droit d’accéder à une aide active à mourir pour celles et ceux qui auront fait ce choix en toute conscience et en toute liberté.
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Yannick JADOT (Europe Écologie Les Verts)
➔ Accès aux soins/déserts médicaux :
- Acter la fin de la liberté d’installation des médecins ;
- Adopter un plan national d’organisation territoriale de l’offre de soins, s’appuyant sur le développement des maisons de santé pluri professionnelles et la réorganisation de la médecine de ville afin de renforcer le maillage territorial ;
- Planifier la juste répartition des cabinets libéraux et des centres de santé avec l’aide des régions.
➔ Un renforcement des financements
- Aides aux futurs professionnels de santé souhaitant s’orienter vers une activité salariée, augmenter les moyens financiers consacrés à la recherche publique.
➔ La refonte de l’hôpital public :
- Revenir sur la T2A, créer une assistance publique dans chaque hôpital, favoriser une meilleure articulation entre l’hôpital public, la médecine de proximité et le secteur médico-social,
- Renforcer le rôle des soignants dans les décisions, initier un plan d’amélioration des conditions de travail, de recrutement et de hausse de leurs salaires, tout en proposant de rénover des bâtiments vétustes et de développer la place du numérique
➔ L’investissement dans la santé mentale :
- Suivi remboursé par l’Assurance maladie obligatoire, multiplier les bureaux d’aide psychologique universitaire et mettre en place un remboursement sans avance de frais des consultations de psychologie de ville pour les moins de 25 ans.
➔ Santé au travail :
- Reconnaître le burn-out, créer un plan de lutte contre la dégradation des conditions de travail.
➔ Le droit à la santé pour tous :
- Supprimer les délais de carence introduits dans l’accès aux soins pour les personnes étrangères.
➔ Complémentaires santé :
- La création d’un « chèque santé » : d’un montant de 200 €, destiné aux 16-25 ans, création de maisons de santé étudiantes, avec un système de tiers payant systématique, afin de renforcer la médecine universitaire ; simplification de l’accès à la CSS : revoir les conditions d’accès
➔ Autonomie/inclusion :
- Le développement de l’habitat partagé, systèmes solidaires de logements de personnes âgées avec des étudiants ou des personnes en situation de handicap, la
reconnaissance des proches aidants, l’inclusion des personnes en situation de handicap (renforcer la mixité des adhérents sportifs, développer la formation des professionnels au dépistage du handicap).
➔ Politique volontariste de promotion de la santé
- Une meilleure éducation à la santé, auprès des plus jeunes notamment, un soutien aux structures publiques et associatives de dépistage et de prévention ; etc.
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Jean LASSALLE (Résistons !)
Ses propositions sur la santé n’ont pas encore été publiées.
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Marine LE PEN (Rassemblement National)
➔ Revalorisation salariale de 10 % de plus que ce que prévoit le Ségur pour les IDE en soins généraux ayant 20 ans de carrière.
➔ Lutter contre les déserts médicaux : revoir l’intégralité de l’aménagement des territoires français, la « démétropolisation », consistant en un « rééquilibrage entre les campagnes et les grandes métropoles afin de résoudre les problèmes de la fracture sanitaire, qui est de plus en plus importante ».
➔ Redonner des moyens aux hôpitaux : suspendre les fermetures de lits prévues, améliorer le financement des hôpitaux en remettant en place la dotation globale de fonctionnement.
➔ Désengorger les urgences : renforcer leurs personnels, leur formation et revalorisation salariale.
➔ Systématiser l’adossement de cabinets médicaux libéraux aux urgences afin de prendre en charge les patients qui ne relèvent pas des urgences, mais qui attendent tout de même une réponse médicale.
➔ Repenser les urgences gériatriques : création d’un parcours de soins particulier pour les urgences gériatriques, mise en place d’un numéro d’urgence unique.
➔ Créer une « aide d’urgence vitale »: diminuer les dépenses d’AME de 75% en la remplaçant par un dispositif se concentrant uniquement sur les soins d’urgence.
➔ En faveur d’une grande politique nationale du handicap (inscription constitutionnelle, renforcement de la protection juridique, modifier règles l’AAH et déconjugaliser l’aide, etc.).
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Emmanuel MACRON (La République En Marche)
N’est pas encore officiellement candidat. Son programme n’est pas publié.
Jean-Luc MÉLENCHON (La France Insoumise)
➔ Reconstruction du service public hospitalier
- Renforcement du concours financier de l’État au budget des collectivités territoriales par le biais des dotations globales de fonctionnement (DGF)
- Un retour sur les suppressions de lits et de personnels.
➔ Lutte contre les déserts médicaux/accès aux soins ;
- Le recrutement de médecins publics ;
- L’augmentation des moyens des facultés de médecine pour rendre effective la suppression du numerus clausus ;
- La création de réseaux de centres de santé pluridisciplinaires publics en lien avec les hôpitaux publics ;
- La création d’un pôle public du médicament avec une double vocation : supprimer l’influence du secteur privé sur les prix et l’accès au médicament ; produire massivement les vaccins et traitements passés dans le domaine public.
- Rouvrir des services d’urgence, des maternités et des EHPAD publics à moins de 30 minutes de chaque Français.
- Mise en place d’un grand plan pour la santé mentale qui renforcera notamment les réseaux de centres médico-psychologiques (CMP), réouvrir des lits publics en psychiatrie ; un suivi psychologique ambulatoire par le conventionnement de professionnels ; une augmentation du nombre de places en faculté de médecine dans la filière psychiatrique.
➔ Numérique en santé :
- Une meilleure égalité d’accès au numérique en assurant la couverture de tout le territoire en fibre d’ici 2025 ; la réduction de l’impact écologique du numérique ; la diminution de la production de chaleur et de la consommation énergétique des data centers.
➔ Maintien de l’autonomie via la construction d’un service public de la dépendance pour aider les seniors à rester à domicile
- Développer un réseau public de maisons de retraite aux tarifs harmonisés et accessibles en créant 10 000 places par an en EHPAD publics pendant 5 ans ;
- Former et recruter au moins 210 000 personnels aidants pour pouvoir assurer un ratio minimal d’encadrement
- Revaloriser les métiers de l’autonomie en refondant les grilles de rémunération et de qualification.
➔ La suppression des mutuelles et des autres complémentaires santé :
- Rembourser à 100 % les soins de santé prescrits et intégrer les mutuelles dans la Sécurité sociale afin de permettre à tous d’accéder à la santé
Source : analyse du programme de Mélanchon (accès payant) par le site placedelasante.fr à retrouver ici.
Valérie PÉCRESSE (Les Républicains)
➔ Réduction des déserts médicaux
- Consultation, prise en charge hospitalière ou service d’urgence à moins de 30 minutes de son domicile , « diviser par deux » le temps moyen d’attente moyen pour un rendez-vous médical.
- Augmenter la rémunération du personnel soignant au sein des zones sous-dotées afin d’améliorer l’attractivité de ces territoires.
- Créer une dotation de « lutte contre la désertification sanitaire » à la charge de l’AMO.
Objectifs de cette dotation : abonder la rémunération des professionnels de santé en fonction de leur activité dans les territoires sous tension ; aider les jeunes médecins à s’installer et à exercer à la fin de leurs études au sein des zones et établissements qui en manquent, comme les maisons médicales par exemple, être utilisée par les régions pour tous les professionnels de santé, « du pédicure podologue au dentiste », en fonction de la rareté de ces professions sur leurs territoires.
➔ Plus de soignants et de médecins formés
- Objectif de doubler le nombre de soignants formés
- Près de 20 000 nouveaux médecins formés par an d’ici à la fin du quinquennat
- Une année de formation supplémentaire pour les médecins généralistes, qui s’exercera dans les maisons de santé et concernera 3800 jeunes médecins
- Permettre aux personnes ayant reçu une formation de cinq ans dans le paramédical de rejoindre le deuxième cycle de formation médicale pour déverrouiller en pratique le numérus clausus.
- Développer les stages d’internat dans les cliniques privées pour les étudiants en médecine afin de favoriser la coopération public/privé.
➔ Rendre de l’attractivité aux métiers de la santé
- Pour une alliance État/collectivités permettant d’apporter des solutions concrètes en matière de logement, de crèche ou encore de sécurité
- Permettre le rachat de RTT pour « redonner du pouvoir d’achat aux soignants »,
- Retenir une circonstance aggravante en cas d’agression contre les professionnels de santé
➔ Revalorisation des rémunérations
- Consultation de base en médecine générale à 30 euros
- Des infirmières et des sages-femmes, en plus de vouloir augmenter leurs responsabilités dans le parcours de soins.
- Il faut aussi une revalorisation de la médecine spécialisée et rémunérer davantage les consultations réalisées en urgence
➔ Hôpital : promet une nouvelle étape d’autonomie hospitalière pour confier de larges responsabilités aux médecins chefs de service
➔ Trois priorités de santé publique :
- Santé mentale : dépression, santé mentale des enfants et des adolescents. Création d’un institut national de la santé mentale.
- Santé des femmes : reconnaître l’endométriose comme ALD, congés sur avis médical pour les règles très douloureuses, consultations mères-enfants, consultations de prévention pour les femmes, TVA à 2,1% pour les protections périodiques
- Cancers pédiatriques : efforts de recherche, congés aux parents d’enfants cancéreux.
➔ Recentrer l’aide médicale d’État (AME) sur la médecine d’urgence et le traitement des maladies contagieuses.
➔ Favoriser le maintien à domicile pour le problème de la perte d’autonomie
- Réduction des taxes sur les salariés à domicile, création
d’un statut pour les proches aidants)
➔ Université :
- À l’origine de la réforme sous Sarkozy sur l’autonomisation des universités, Valérie Pécresse souhaite lancer “l’étape 2”
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Florian PHILIPPOT (Les Patriotes)
- Rétablissement de la liberté totale de prescription des médecins libéraux, remis au cœur de notre système de soin
- Fermeture de l’ARS
- Fin de la T2A
- Plan massif d’investissement à l’hôpital et dans la recherche publique
- Dissolution du Conseil de l’Ordre des médecins
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Philippe POUTOU (Nouveau Parti anticapitaliste)
➔ Gratuité pour les besoins essentiels dont la santé
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Fabien ROUSSEL (Parti communiste)
➔ Refonder l’hôpital public et engager une nouvelle stratégie nationale de santé
- La Sécurité sociale deviendra le bien de ses cotisant·e·s, par le biais de l’élection de leurs représentant·e·s : aller vers une véritable prise en charge des soins à 100%
- suppression des franchises médicales et des participations forfaitaires, disparition des dépassements d’honoraires et retour à un secteur conventionnel unique, généralisation du tiers payant
- Création de 100 000 emplois (IDE, AS, etc.), titularisation des contractuels, fin des privatisations des hôpitaux publics
- Moratoire sur la psychiatrie.
- Fin de la T2A pour un budget de fonctionnement sur la base de l’obligation de moyens et non de résultats.
- Développement des hôpitaux de proximité avec service d’urgence, maternité de niveau 1, services de médecine et de chirurgie, SSR ou de structures pour les personnes âgées : chaque bassin de vie devra disposer d’un établissement de santé, à moins de 30 minutes (en conditions réelles) de transport terrestre du domicile des patients.
- Remplacement des ARS par des services régionaux démocratiques de l’État, composés de trois collèges (usager·e·s, professionnel·le·s de santé et élu·e·s du territoire)
➔ Déserts médicaux
- Conventionnement sélectif à l’installation (dans les zones denses, un médecin ne devra s’installer que si un autre part à la retraite), développement massif des centres de santé, suppression des quotas officiels ou officieux pour les formations initiales, médicales comme paramédicales, pré-salaire aux jeunes pendant leur formation, ouverture de 12 000 places d’étudiant·e·s en médecine par an (au lieu des 8 000 actuelles).
➔ L’autonomie
- Création sur 3 ans de 300 000 emplois en EHPAD et 100 000 aides à domicile, création d’un service public du grand âge, les EHPAD dépendant des groupes privés seront placés sous tutelle, revalorisation des salaires, mise en place d’un ratio d’encadrement (1/1), statut des proches aidant·e·s, création d’une « contribution solidarité » des actionnaires, renforcement des USLD
Source : son programme officiel, à retrouver ici.
Christiane TAUBIRA (sans parti politique)
Son programme n’a pas encore été publié et ne dispose pas encore de site internet.
Éric ZEMMOUR (Reconquête !)
Il n’y a pas de chapitre « santé » dans le programme politique du candidat, seulement un volet « Lutte contre la fraude sociale ».
Source : son programme officiel, à retrouver ici.