La radiologie

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Après la rupture conventionnelle : quelles priorités pour la radiologie ?

Revendications principales : 

1. Sortir de la logique de l’enveloppe globale constante de l’imagerie :

  • Qui a freiné le développement du parc de scanner et IRM depuis de nombreuses années.
  • Qui empêche le financement de l’innovation (scanner spectral et bi-photonique, IRM de haut-champ)
  • Qui empêche le développement de la radiologie interventionnelle dont les cotations ne sont pas adaptées.
  • Qui retarde la mise en place du dépistage du cancer du poumons par manque de scanners accessibles en nombre suffisant et car ce dépistage augmentera le nombre d’examens et donc aura un coût pour l’assurance maladie.
  • Qui va maintenant empêcher l’injection de produits de contraste car l’intégration du produit de contraste dans le forfait technique n’est pas suffisamment compensée.

2. Tenir compte des économies générées par la radiologie avec :

  • Des diagnostics précoces permettant des traitements moins coûteux et des coûts sociaux moindres (arrêts maladie, invalidités)
  • Des techniques d’imageries interventionnelles moins invasives, diminuant les durées moyennes de séjour.
  • Le maillage territorial des centres d’imagerie libéraux, qui permet un accès de proximité et donc diminue les coûts de transports.

3. Revaloriser de manière spécifique les actes d’imagerie interventionnelle

 

4. Créer un forfait technique spécifique pour les scanners spectraux et biphotoniques qui coûtent beaucoup plus chers que les autres mais qui permettent des diagnostics plus précis dans certaines indications.

 

5. Revaloriser les forfaits techniques scanner et IRM…

…en rapport avec le coût de la pratique, l’augmentation des frais de gestion qui devient de plus en plus compliquée en raison de l’explosion du coût de l’énergie, non compensée et des charges salariales liées à la mise en place du Ségur de l’hôpital sans compensation libérale.

6. Tenir compte de la source de financement de l’assurance maladie que représente l’économie de la radiologie libérale :

4000 radiologues libéraux et 30 000 salariés, plusieurs centaines de milliers de fournisseurs qui cotisent à l’Assurance Maladie et qui consomment en générant d’autres cotisations dans les entreprises dont ils consomment les produits et services.

Comment ?

  1. Indexer la valeur des cotations sur le taux de l’inflation car la radiologie est une spécialité qui requiert beaucoup de personnel dont le coût augmente, d’électricité dont le coût augmente aussi ainsi que le coût du matériel et des locaux.
  2. Supprimer la décote du deuxième et troisième acte
  3. Instaurer un Ticket modérateur sur les forfaits techniques Scanner et IRM qui sont aujourd’hui remboursés à 100% par l’Assurance Maladie, alors que ce ne sont plus des techniques innovantes : cela ferait économiser plusieurs centaines de millions d’euros à l’Assurance Maladie
  4. Permettre à tous les radiologues de passer en secteur II Optam et de pratiquer des dépassements d’honoraires si l’Assurance Maladie n’est pas en mesure de pouvoir augmenter les cotations.
  5. Affecter une partie des taxations des cigarettiers et des entreprises alcoolieres dont leurs produits sont responsables en grande partie des cancers ORL, des cancers du poumons, de la vessie, et des maladies cardio-vasculaires au financement des forfaits techniques scanner et IRM ainsi qu’au actes de dépistage du cancer du poumon.

L’action de la radiologie au niveau populationnel et pour l’accès aux soins :

 

Création de Plateaux d’Imagerie Médicale Ambulatoire de Proximité (PIMAP).

Ces PIMAP peuvent exercer dans des secteurs éloignés des établissements de santé mais ils peuvent aussi exister dans des quartiers d’agglomérations plus importantes.

Il s’agit de centres d’imagerie médicale de ville déjà existants auxquels ont ajoute un scanner et une IRM. Cela permet le maintien du maillage territorial et amélioration de l’accès aux soins en proximité (dépistage, suivi des pathologies chronique, soins non programmés).

La création de ses plateaux d’imagerie complets en ville permet une meilleure utilisation du temps et des compétences médicales au profit des patients. Ils améliorent la pertinence des actes.

Cela permet aussi d’améliorer l’attractivité des radiologues mais aussi des médecins de ville qui exercent à proximité de ces PIMAP.

Les PIMAP travaillent en coordination avec les CPTS, les médecins généralistes et les équipes de soins spécialisés.

Ce sont des plateaux structurants pour l’offre de soins.

Ils permettent de prendre en charge les patients en amont des établissements de manière moins coûteuse. Par exemple, pour un syndrome abdominal aigu, si celui-ci ne nécessite pas d’hospitalisation, seul un scanner et une consultation seront facturés à l’assurance maladie au lieu d’un forfait urgence d’établissement qui coûte plus cher.

Ils permettent ainsi de désengorger les urgences.

Ils sont financés par les radiologues avec les actes qu’ils prodiguent à leurs patients.

Ces plateaux ne nécessitent donc pas de fonds publics contrairement aux hôpitaux.

La condition pour la création de ces PIMAP est la délivrance d’autorisations d’équipements de proximité hors établissement.

Accéder au site de la FNMR.

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