Le 8 novembre 2025 – Journée mondiale de la radiologie :
L’innovation de l’imagerie médicale au service des patients
- Les médecins radiologues français réalisent chaque année près de 80 millions d’actes d’imagerie, essentiels au diagnostic, au dépistage et au traitement des patients.
- Les innovations en radiologie interventionnelle permettent d’éviter des chirurgies lourdes, réduisant les risques et améliorant le confort des patients.
- À l’occasion de la Journée mondiale de la radiologie, les radiologues rappellent l’importance d’un diagnostic précis et rapide pour sauver des vies.
Paris, le 7 novembre 2025. À l’occasion de la Journée mondiale de la radiologie, célébrée le 8 novembre, la Fédération Nationale des Médecins Radiologues (FNMR) rappelle le rôle vital de l’imagerie dans le parcours de soin des patients. Les près de 80 millions d’actes assurent chaque année un diagnostic rapide et précis pour améliorer les traitements et sauver des vies.
La radiologie : un pilier invisible mais indispensable de la santé publique
- Les médecins radiologues sont 7 776 médecins dont plus de 4 000 libéraux.
- Chaque année, ces millions d’actes se déclinent en radiographie, échographie, scanner, RM et radiologie interventionnelle.
- L’imagerie permet ainsi à des millions de patients de bénéficier des traitements les plus adaptés, obtenir des diagnostics précoces, éviter des chirurgies lourdes ou simplement se rassurer !
À titre d’exemple, la radiologie permet aujourd’hui :
De dépister le cancer du sein :
- 2,5 millions de mammographies réalisées en
- 99 % des femmes sont rassurées, les autres bénéficient d’un diagnostic précoce, augmentant considérablement leurs chances de guérison.
D’éviter des chirurgies lourdes
- Grâce à l’échographie et à la radiologie interventionnelle, le coût annuel de la prise en charge de l’appendicite est passé de 400 millions d’euros en 1990 à 4 millions en 2023, avec 40 fois moins d’opérations.
Un système néanmoins sous tension : des retards d’accès aux soins
Malgré les progrès technologiques, la France ne compte que 21 IRM par million d’habitants, contre 27 en moyenne européenne. Ce retard structurel entraîne des délais d’attente de 30 jours en moyenne, jusqu’à 149 jours pour certains examens, notamment les suivis de cancer.
Ce sont des vies dont le diagnostic est retardé. Des familles inquiétées plus longtemps. Des patients qui renoncent parfois à être soignés.
C’est la raison principale pour laquelle les radiologues se mobilisent le 10 novembre en annonçant une grève générale afin d’alerter les pouvoirs publics et défendre la qualité des soins,
« Les radiologues ne se mobilisent pas pour eux-mêmes. Ils se mobilisent pour éviter que des Français ne vivent dans une “France aux images en retard”, où l’accès au soin dépend du hasard ou du lieu de résidence. », a déclaré Jean-Philippe Masson, président de la FNMR.